2. Un nénuphar en pot ! Créer une petite composition aquatique minimaliste ne comprenant qu’un seul nénuphar

Une petite composition aquatique minimaliste et amovible (comme un bonsaï) peut être installée sur une terrasse ou un balcon à condition de disposer d’un ensoleillement minimal de 5 heures.

Le contenant ou le bac qui va servir de bassin minimaliste peut être un pot coloré en plastique PVC et étanche (pot sans les trous de drainage déjà percés), une vasque, un baquet ou un demi-tonneau.

Dans ce milieu très artificiel un équilibre biologique peut être obtenu à condition d’installer des petits poissons, généralement des gambusies, qui s’adaptent facilement à ces conditions confinées, tout en luttant efficacement contre la prolifération des larves de moustiques. L’oxygénation et l’épuration de l’eau pourront se réaliser naturellement grâce à des plantes subaquatiques du type Ceratophyllum demersum (cornifle immergée ou cératophylle épineux). Ces plantes sont aussi utiles pour éviter la formation de paquets d’algues vertes disgracieuses avec l’aide d’escargots aquatiques comme les planorbes ou les limnées. Un nénuphar, très florifère, nain ou à petit développement (aussi selon la taille du contenant), pourra donc y être installé. Il créera l’ombre nécessaire pour éviter une trop forte élévation de la température de l’eau nuisible à l’équilibre biologique de ce petit écosystème notamment par la baisse d’oxygène de l’eau qu’elle entraîne.

Cet écosystème minimaliste s’équilibre en quelques semaines (disparition des algues vertes disgracieuses) et n’aura pas besoin de changements d’eau réguliers (comme dans un aquarium à poisson). Il faudra toutefois remettre le niveau d’eau du bac à niveau régulièrement pour compenser l’évaporation. Cette compensation de l’évaporation sera plus fréquente en été qu’en hiver.